Nouvelles et courriers
Weekly Letter from Jean-Yves - Substantially Equivalent
Il arrive parfois que des événements qui se produisent loin de notre réalité aient pourtant des conséquences directes sur nous. Par exemple, en 1895, l’état de New York a établi une loi (Substantial Equivalency Law) qui a pour but de s’assurer que les écoles indépendantes et religieuses proposent à leurs élèves un programme qui soit plus ou moins équivalents aux attendus fixés aux écoles publiques, notamment pour ce qui concerne l’anglais et les mathématiques. Libre aux écoles privées d’enseigner une religion, une langue étrangère ou quelconque idiosyncrasie tant que les élèves peuvent démontrer un niveau suffisant dans ces matières incontournables.
Weekly Letter from Jean-Yves - Taking It With You
J’espère que chacun a repris le rythme après cette pause de deux semaines et que tout le monde est prêt à aborder la dernière partie de l’année scolaire. En rentrant de Taiwan, où j’ai passé des vacances pleines de retrouvailles à la fois joyeuses et émouvantes, je me suis aperçu que des petits lutins étaient passés dans l’école pour coller un peu partout des étiquettes sur les meubles. Des étiquettes vertes sur ce qui sera demenagé dans notre nouveau batiment ; des jaunes sur ce qui restera sur place et des rouges sur ce qui ne fera pas le court voyage et sera donc jeté ou donné.
Weekly Letter from Jean-Yves - Objectively Speaking
Si la grande angoisse des chefs d’établissement et de tous les éducateurs consiste à se demander si ce qu’ils font aujourd’hui prépare suffisamment les enfants au monde de demain, je suis bien placé pour savoir que l’une des angoisses principales des familles est de comprendre où en sont leurs enfants sur ce qu’ils apprennent et d’avoir l’assurance qu’ils acquièrent ce qu’ils devraient acquérir. Une école comme la nôtre n’a pas tant de moyens de montrer aux parents que leurs enfants sont en réussite (ou en échec d’ailleurs) : les bulletins scolaires, les résultats obtenus aux diverses évaluations, quelques exemples concrets sur les cahiers mais dont il est difficile, finalement, de savoir à quoi ils se mesurent – après tout un professeur évalue seulement (et heureusement !) sur ce qu’il a enseigné. Il subsiste donc toujours une forme de subjectivité sur le niveau des enfants et l’on peut comprendre que des parents s’inquiètent.