Nouvelles et courriers

Nous achevons en même temps que l’année scolaire une semaine intense de célébrations avec les cérémonies de “graduation” des élèves de grande section, de CM2 et, il y a quelques minutes, de nos plus grands de 4ème. La semaine nous aura aussi vu envahir l’auditorium de Baruch, devenu presque trop petit pour nous, pour une assemblée finale très émouvante, entre la joie de la Maison rouge – les gagnants de l’année, bravo à eux et à leur capitaine Zohar – le sourire de tous ceux et toutes celles appelé(e)s sur scène pour y recevoir une récompense et un hommage vibrant rendu partout l’école à Benoît.

Lors d’un de mes premiers Halloween ici je me souviens que Benoît etait arrivé le matin entièrement recouvert d’un simple drap blanc. Avec sa grande silhouette, il dessinait une figure impressionnante dans le lobby et sur le trottoir. Contrairement à aujourd’hui où sa présence quotidienne à l’accueil est une certitude rassurante, on ne s’attendait pas forcément à le voir là, d’autant que nous étions en plein COVID et que l’heure était à garder prudemment ses distances.

Il y a dans les écoles en France comme à New York un intérêt sans cesse renouvelé pour ceux et celles qu’on appelle aujourd’hui les EBEP, les élèves à besoins éducatifs particuliers. A The École nous faisons déjà beaucoup en ce sens. Stéphanie Antoine et son équipe réalisent un travail admirable au quotidien pour s’assurer que nos élèves les plus fragiles – que ces fragilités soient temporaires ou plus durables – soient accompagnés de la meilleure des manières. Nos process sont de mieux en mieux définis et de plus en plus efficaces pour apporter des solutions à chacun(e).

Avec la fin d’année qui approche, on commence à parler des graduations à l’école. Et nous nous réjouissons à l’avance de célébrer nos élèves de grande section, de CM2 et de 4ème. C’est l’un de mes moments préférés, un moment où se mêlent la joie de fêter ensemble la réussite des élèves, la fierté de ce qui a été accompli, et parfois la nostalgie – dans les cas des élèves qui s’en vont au lycée – de voir se tourner la page des années passées ensemble. En général, pour être honnête, j’y vais de ma petite larme.

Le Field Day hier est l’occasion de parler de sport – un sujet que j’aborde rarement. Or, cela ne se voit peut-être pas mais je suis passionné. Si je continue une pratique régulière de la course à pied malgré un genou récalcitrant, il me faut bien avouer que mes grandes heures sportives sont derrière moi (sauf à la télé où, Andria pourra vous le confirmer, je regarde absolument tout). Ma “carrière” a été marquée par bien peu de victoires et un nombre important d’entorses en tout genre – j’étais déjà gringalet et mal taillé pour les combats physiques sur les terrains venteux et glacés de l’Ardèche.